Lecture des diagrammes
d’équilibre physique des mélanges binaires
Réponse avec
outil graphique : le diagramme de changement d’état du mélange binaire.
1.1.1.
Rappel : solutions idéales
Ø Relation
entre P et x à T imposée
Ø Relation
entre x et y
Ø Relation
entre P et y
Ø Courbes P(x)
et P(y) 30/01
1.1.2.
Le diagramme isotherme liquide-vapeur du mélange idéal.
Ø Description
* Les trois
domaines
* Les deux
courbes : nom, définitions
* variance des
équilibres : définition, calcul
* Le
constituant le plus volatil
Ø Lecture
* Composition
des phases en équilibre : « théorème de l’horizontale »
* Quantité des
phases en équilibre (en moles, en masse) : théorème des moments doc
1.1.3.
Autres formes de diagrammes isothermes liquide-vapeur.
Ø En fuseau
* Obtention expérimentale
*Lecture
Ø Avec
azéotrope 04/02
*Exemple ex chloroforme-acétone : graph
*Définition
de l’azéotrope :
le point
variance
le mélange
différence
avec un corps pur
*Lecture
1.2.
Liquides totalement miscibles : diagramme isobare
1.2.1.
Mélange idéal
Ø Équations
Ø Observations :
le plus volatil, position des courbes, des domaines.
Ø Lecture
1.2.2.
Autres diagrammes
Ø En fuseau
Ø Avec
azéotrope
1.2.3.
Application du diagramme isobare : les
distillations
Ø Simple
Ø
Fractionnée : Images colonnes, lien
, schéma 06/02
Ø Sous pression réduite (ou évaporateur
rotatif)
Ø Cas d’un diagramme avec azéotrope : comment purifier
plus ?
1.3. Liquides totalement non
miscibles : diagramme isobare
1.3.1.
équations
Ø Équilibre de
A liquide pur avec sa vapeur
Ø Équilibre de
B liquide pur avec sa vapeur
Ø Coexistence
des trois phases : T et composition fixées à P donnée
1.3.2.
Le diagramme isobare
Ø Courbe
d’ébullition, courbe de rosée
Ø Hétéroazéotrope :
Le
« mélange »
Le
point, variance
Ø Les quatre
domaines
Ø Lecture :
attention, le théorème des moments ne s’applique qu’aux systèmes diphasés.
1.3.3.
Applications
Ø Hydrodistillation, entraînement
à la vapeur
Ø Entraînement
azéotropique (Dean-Stark) schéma
« distillation
de la lavande » 11/02
Cas de miscibilité partielle :
http://www.uqac.ca/chimie_ens/Chimie_physique/Chapitres/chap_7.htm
Rq : ce
chapitre 7 peut être lu en entier, il contient des éléments du cours qu’il peut
être utile de revoir.
Le chapitre
8 traite des solutions diluées, osmose, cryométrie, avec des exercices à la fin
2. équilibres liquide-solide.
http://nte.enstimac.fr/SciMat/co/SM1.html
pour des rappels de cristallographie et voir aussi « alliages et
diagrammes de phases »
Phases condensées : pression » sans
influence Þ étude du diagramme isobare (» indépendant
de p)
2.1. Miscibilité totale à l’état
solide et à l’état liquide
Cristallographie : mélange solide homogène = solution solide
par substitution ou par insertion. Voir site ci-dessus
2.1.1.
Diagramme en fuseau (ex : titane et tungstène )
Ø les deux
courbes
Ø les trois
domaines
Ø le
constituant le plus fusible, le moins fusible
Ø composition
et quantité des phases en présence
Ø tracé
expérimental : courbes d’analyse thermique
2.1.2.
Diagramme avec extremum
Exemple :
cuivre or
Analyse thermique : mélange X ou corps pur ?
2.1.3.
Applications
Ø cristallisation
fractionnée (cf. distillation fractionnée,
différence) : exemple les roches magmatiques, les métaux
http://nte.enstimac.fr/SciMat/co/SM4uc3-4.html
Ø fusion de
zone
http://www.microelectronique.univ-rennes1.fr/fr/ch3a.htm
Ø « tirage
du monocristal » Czokralsky
2.2. Miscibilité
nulle à l’état solide, totale à l’état liquide
À rapprocher
de : solubilité idéale, cryométrie
2.2.1.
Construction du diagramme
Ø par le
calcul à partir du modèle des solutions idéales
Ø description :
point eutectique, phénomène d’eutexie : http://umvf.univ-nantes.fr/odontologie/enseignement/diagramme/site/html/cours.pdf
au délà
de IV.2, ça devient compliqué, ne pas insister.
Ø expérimentalement :
courbes d’analyse thermique
Ø applications
* séparation
par précipitation (recristallisation)
* mélanges glace-sel : 2 approches selon
que l’objectif est de refroidir un objet ou de faire fondre la neige.
2.2.2.
Diagrammes avec composés définis (« solution
ordonnée »)
Ø def :
Solide homogène contenant les
deux corps dans des proportions précises (AB, AB2…), structure
cristalline régulière (différence avec la solution solide qui existe sur un
intervalle de compositions, et suppose donc un caractère aléatoire dans l’insertion
ou la substitution).
Le diagramme se lit alors comme
(n+1) « sous diagrammes » n = nb de CD, et il y a alors (n+1)
eutectiques.
Le solidus comporte une verticale
supplémentaire au niveau de chaque composé défini.
Attention, le théorème des
moments ne s’applique pas en moles (mais en masse oui) parce que sa
démonstration repose sur la conservation du nb de mol total, qui n’est plus
vérifié puisqu’une mol de solide contient plusieurs mol de A et B.
Ø formule des
composés définis AaBb
A savoir déterminer par lecture
du diagramme, en fraction molaire (assez facile : xB
= b/(a+b)) ou en fraction
massique (il faut savoir passer de la fraction massique à la fraction molaire)
Ø courbes
d’analyse thermique :
C’est un vrai corps pur, il fond
à température constante. Le liquide obtenu est un mélange de même composition que
le solide.
Ø fusion non congruente
Il peut arriver que le composé
défini se décompose avant de fondre, pour donner un solide et un liquide de composition
différentes. On dit alors qu’il est à fusion non congruente.
http://mms2.ensmp.fr/mat_nancy/binaire/transparents/1_binaires_r.pdf
voir diapo 76
Al2Gd est un composé
défini à fusion congruente : le liquidus et le
solidus ont un point commun à 33%, 1525°C.
AlGd se décompose à 1075°C pour
donner le solide Al2Gd et un liquide à 58% de Gd environ.
Al3Gd, Al2Gd3,
et celui à 66% de Gd (quelle est sa formule ? )
sont également à fusion non congruente. (que
donnent-ils par chauffage ?)
2.3. Miscibilité
partielle à l’état solide, totale à l’état liquide
Ø exemples,
lecture.
Ce chapitre sera complété par des documents déposés sur le site pendant
les vacances. Des questions pourront être posées le 04/03 mais quoi qu’il en
soit il est en entier au programme de Q10 et du DS 21.
Document à lire :
http://c.divoux.free.fr/phyapp/chimie/cours_alliages_binaires.pdf
pages 1 à 4
Exercice : répondre aux
questions 8. A 11. du problème