Révisions TP

 

Le programme de TP précise les opérations que l’on doit savoir réaliser et les appareils que l’on doit être capable d’utiliser. Dans le cas des opérations, le déroulement doit être connu à partir du nom de l’opération.

Ex : « réaliser une CCM, solvant X, éluant Y » ou « extraire la phase aqueuse avec 2 fois 25 mL d’éther » ou « recristalliser dans l’alcool en utilisant un montage à reflux » etc...

 

On se prépare…

 

·      s’habiller de façon conforme aux consignes de sécurité : pantalon large, chaussures fermées, cheveux longs attachés. Les bijoux sont déconseillés, surtout bagues et bracelets (pour leur propre sécurité)

·      les lentilles de contact sont interdites en salle de TP : prévoir des lunettes.

·      prévoir de la colle et du scotch pour coller les plaques de CCM, des stylos de couleur pour les graphiques et la lisibilité.

·      prévoir du papier millimétré ou ne pas hésiter à en réclamer aux examinateurs

·      emporter une blouse, des gants jetables, des lunettes de sécurité si on en possède. Les gants et les lunettes sont fournis, les lunettes doivent être portées en permanence sur les yeux, pas sur les cheveux.

·      ne pas oublier la calculatrice

 

Début de l’épreuve

 

·      lire la totalité de l'énoncé (pendant que les autres se précipitent sur les balances et les produits). Ceci ne constitue pas une perte de temps puisque le TP est prévu pour être fait entièrement. La connaissance des opérations ultérieures peut influencer la façon de mener les opérations successives.  

·      pour les TP « classiques » : analyser et comprendre le but de la manipulation, le rôle des différentes opérations demandées : une manipulation très bien réussie mais pas comprise entraînera une note < 10. Réfléchir à la chronologie de l'épreuve, de façon à ce que les temps morts d'une partie ne soient pas des temps perdus. Il peut être intéressant de faire des calculs préliminaires avant de commencer à manipuler, ou de préparer la copie « avec des trous » que l’on complétera au fur et à mesure de l’avancement des manipulations.

·      Le calcul des quantités de matière introduites devrait être un réflexe.

·      Pour les TP « recherche » : préparer une description précise de ce que vous voulez faire et réfléchir au matériel dont vous aurez besoin, pour faire quelles mesures, sur quelles solutions…

·      Penser à brancher à l’avance les appareils qui ont besoin d’un préchauffage (bains d’huile, banc Kofler)

·      La verrerie est réputée propre et sèche : ne pas la laver (surtout en chimie organique, l’eau peut s’avérer néfaste à la réussite de la manipulation)

 

Pendant la manipulation :

 

Comportement :

 

·      Tenir la paillasse aussi propre et ordonnée que possible, ne pas laisser de matériel près du bord pour limiter les risques de casse, utiliser des pinces pour attacher les montages hauts (attacher le ballon et le réfrigérant dans le cas d’un montage à reflux ou d’une distillation), laisser la paillasse propre et rangée à la fin du TP.

·      Se déplacer dans la salle à une vitesse adéquate : ne pas courir, ne pas se déplacer « à la vitesse d'un escargot » (Mines-Ponts)

·      Ne pas perdre de temps à faire la queue pour utiliser une balance ou autre appareil.

 

·      Respecter les règles de sécurité : porter les gants et les lunettes quand il faut. Le port de lunettes de vue ne dispense pas du port de lunettes de sécurité par-dessus.

·      Ne pas jeter à l’évier ou à la poubelle des produits toxiques, pendant la manipulation ou au moment de la vaisselle. Si vous avez un doute sur la « poubelle » à utiliser, demander. (Mines : un verre à pied sur la paillasse)

 

·      Prélever sous hotte si nécessaire.

·      Ne pas sucer son stylo, ne pas se ronger les ongles, pas de chewing-gum, pas de gâteaux, pas de boisson …

·      Changer de gants pendant la séance si nécessaire, ne pas se toucher le visage avec des gants sales, ne pas essayer de se ronger les ongles avec des gants ( !). Enlever les gants pour se servir d’objets chauds (plaque chauffante, banc Kofler…)  ou d’un ordinateur ou pour écrire.

·      Se laver les mains avec du savon si le gant se perce, avant d’en mettre un autre, et avant de quitter la salle à la fin de l’épreuve.

 

Prélèvement des réactifs :

 

·      Ne pas se tromper de réactif ou de quantité (sévèrement sanctionné, ça peut être dangereux),

·      Liquides purs : aux Mines (et peut-être aux autres) : directement dans le flacon commercial avec une pipette propre (on imagine que celui qui pollue le flacon commercial sera fortement pénalisé)

·      Penser à peser les récipients avant d'y verser le produit à peser. Pour cela, tarer la balance à vide, peser le récipient, noter sa masse. La fonction « tare » de la balance ne doit être utilisée pendant une épreuve que si vous remplissez le récipient devant la balance. Si vous vous éloignez, un autre candidat risque de défaire votre réglage pendant que vous remplissez votre récipient.

·      Savoir qu’on peut peser un liquide

·      Si la balance a des portes elles doivent être fermées au moment de la lecture de la masse.

·      Tenir la balance propre (éviter de la salir, et si ça arrive malgré vos précautions, la nettoyer correctement, pas en soufflant sur les poussières ou en balayant vers la paillasse ou vers le sol)

 

Le matériel à utiliser :

 

·      Réfléchir à la verrerie que vous devez utiliser : précision ou pas?  L’utilisation d’une verrerie trop précise montre que vous n’avez pas compris ce que vous faites et peut être pénalisée autant que l’erreur inverse.

·      Attacher la verrerie en chimie organique :

à              la fiole à vide

à                    quand on associe plusieurs pièces, clips et serrage ferme pour le ballon, lâche pour les autres

·      Penser aux supports élévateurs sous les appareils de chauffage : jamais de chauffe-ballon directement posé sur la paillasse (sécurité) et le support doit être en position « intermédiaire » pas complètement basse.

·      Savoir qu’il existe des bains d’huile pour chauffer à plus de 100°C, même si on n’en a jamais utilisé. C’est l’équivalent du chauffe-ballon, en plus efficace, mais plus « salissant » et plus dangereux.

·      Faire circuler l’eau dans le réfrigérant avant de chauffer ou de commencer l’addition.

·      Bien réfléchir au maniement des robinets à 3 voies : les retours d’eau, même contenus par la fiole de garde, montrent une mauvaise maîtrise du matériel.

·      Si un appareil vous est inconnu, demander  à l'examinateur des indications précises, par exemple: « comment règle-t-on le zéro ? » plutôt que « comment ça marche? ». Vous pouvez ne pas connaître ce modèle, mais le principe doit être connu. En cas d'échec, demander la notice.

·      Ne pas oublier d’étalonner les appareils si nécessaire. Dans le cas contraire, il faut être capable d’expliquer le choix de ne pas étalonner.

 

Les conseils permanents :

 

·      Profiter des temps "morts" pour commencer le compte rendu.

·      Ne pas poser les produits sur des tables destinées à l’écriture du compte rendu.  

·      Soigner le rendement: éviter de renverser le produit, de jeter une phase qui vous parait sans intérêt, bien gratter les filtres. Ne pas utiliser trop de produit pour les analyses (CCM, banc Kofler, réfractomètre…) la note dépend entre autres de la quantité de produit rendue en fin de manipulation.

·      L’expérience prime toujours sur la théorie : si on observe une situation inattendue, il faut le signaler, en tenir compte dans la suite et chercher une explication.

 

·      Bien agiter quand on fait une dilution. Les ouvrages de techniques de laboratoire décrivent de la manière suivante la préparation (ou la dilution) d’une solution :

à      placer dans la fiole jaugée le corps pur à dissoudre ou la solution à diluer.

à      ajouter de l’eau jusqu’aux 2/3 du « ventre » de la fiole.

à      agiter sans retourner jusqu’à homogénéisation du contenu

à      ajuster au trait de jauge

à      éponger les gouttes restées à l’intérieur du goulot de la fiole

à      agiter en retournant au moins 20 fois, en faisant bien circuler la bulle de bas en haut à chaque retournement.

·      Dosage : agiter pendant qu’on verse le réactif.

·      En cas de dosage pHmétrique ou potentiométrique, évaluer par le calcul le volume équivalent si c’est possible, ou faire un prédosage rapide (Mines : pas de prédosage, l’énoncé est assez précis…), sans relever de valeur, juste pour avoir une idée des points d'équivalence et avoir beaucoup de points dans ces zones pour détecter l'équivalence de façon précise.

 

Le compte rendu.

 

·      Rédiger au fur et à mesure de l’avancement.

·      Attention à l’orthographe et à la grammaire !

·      Ne doit pas reproduire l'énoncé du TP.

·      Doit faire apparaître les raisonnements, les équations des réactions doivent impérativement figurer, même si ce n’est pas demandé expressément. Les calculs doivent être détaillés.

·      Doit faire figurer les quantités effectivement mises en jeu (peser une masse voisine de …)

·      Doit faire apparaître clairement les résultats "bruts" comme volume versé à l'équivalence, tableaux de mesure, masse de produit obtenu, température de fusion, etc...Ne pas hésiter à consacrer une feuille spéciale à ces données, de façon à éviter qu’elles soient noyées au milieu des calculs et des réponses rédigées aux questions. On peut aussi utiliser une couleur particulière pour les résultats.

·      Doit également contenir, en plus des réponses aux questions de l'énoncé, vos remarques sur la manipulation, et les éléments qui, ne figurant pas dans l'énoncé, vous paraissent importants: colorations, dégagements gazeux, effets thermiques, etc...

·      Soigner les graphiques : il faut un titre, une légende, des graduations et des unités sur les axes. Choisir une échelle simple : vous ne devez pas avoir besoin d’une calculatrice pour placer les points (ou, dit autrement, l’examinateur ne doit pas avoir besoin d’une calculatrice pour lire votre graphique). Marquer de façon différente les points expérimentaux et les points "de travail", ceux qui servent à calculer une pente par exemple.

·      Dans certains cas, on peut utiliser l’ordinateur pour tracer les courbes et les exploiter, mais ce n’est pas systématique. Si c’est le cas, faire en sorte que les graduations des axes soient lisibles.

·      « Une réponse donnée oralement à un membre du jury dispense de la rédaction de la réponse écrite » (ENS)

·      Le tableau de valeurs n’est pas obligatoire si la courbe est tracée

·      Calcul de rendement : penser à tenir compte de la pureté des réactifs indiquée sur les emballages.

·      Calcul d’une constante d’équilibre, d’une constante de vitesse, d’un E° : préciser la température.

 


 

Remarques relevées dans des rapports de concours :

 

En général

·      Les jurys insistent sur la qualité de la manipulation : quantité et pureté des produits, résultats expérimentaux précis…

·      Différence entre entonnoir à liquide, à solide, sabot de pesée. Ne pas hésiter à utiliser un entonnoir pour les transferts « sans perte » et pour les produits corrosifs.

·      Ne pas mélanger verrerie propre et verrerie déjà utilisée et lavée.

·      Utilisation insuffisante des entonnoirs

·      Pesées : balances sales, les  réactifs liquides se pèsent aussi. En 2008, on insiste sur la saleté croissante des balances.

·      Utilisation des papiers indicateurs : ne pas tremper ! déposer une goutte de réactif prise avec une baguette de verre propre sur le ruban de papier test.

·      Utilisation des pipettes Pasteur ou liquipettes pas assez répandue pour ajouter goutte à goutte.

·      Peu d’intérêt pour la justification du protocole (rôle des différentes opérations, ordre)

·      Notions insuffisantes sur la précision des résultats (quelles sont les sources d'imprécision, comment calculer l'erreur relative, comment en tenir compte dans l'affichage du résultat avec un nombre raisonnable de chiffres significatifs.)

·      Certains demandent de la verrerie  propre à chaque opération: penser à laver celle qui a déjà servi, mais attention, en chimie organique, l'eau peut être à éviter : savoir sécher la verrerie.

·      Quand on dissout un soluté dans un solvant, il faut agiter.

 

·      Certains falsifient les résultats expérimentaux pour les faire « coller » à ce que les calculs laissent prévoir : attention ! l’erreur peut être « obligatoire » (produits impurs…solutions de concentration approximative mais connue avec précision par le jury). L’honnêteté scientifique est un critère évalué par le jury :

 

« Rappelons également que les examinateurs sont parfaitement à même de se rendre compte du manque d’honnêteté intellectuelle de certains candidats qui indiquent les résultats supposés devoir être obtenus (qu’il s’agisse de points soi disant expérimentaux ajoutés pour obtenir une courbe telle que désirée, ou encore la détermination d’un rendement sur un produit non purifié). »

 

Sécurité 

·      Problème de sécurité quand on enfonce la pipette dans la propipette dire « poire d’aspiration », ou un tube de verre dans un bouchon : tenir près de l’extrémité qu’on enfonce.

·      Rappel 2008 : ne pas sucer le stylo

 

 

 

Chimie organique

 

·      Certains cherchent la concentration des produits organiques liquides purs : ça n’a pas de sens.

·      Ne pas transvaser les liquides purs pour les pipeter

·      Trop de graisse sur les rodages

·      Absence de pinces de serrage et (ou) de clips dans les montages de chimie organique et sur les fioles à vide ou alors mis ou enlevés à un mauvais moment. Il faut attacher fermement le ballon et « mollement » le réfrigérant, juste pour l’empêcher de basculer.

·      Les candidats ne savent pas évaluer la température d’un montage à reflux : 100°C ?

·      Certains ne connaissent pas les montages classiques : distillation, reflux, Soxhlet,  Dean-Stark

·      Dean-Stark mal connu, mal branché

 

·      certains confondent les phases au moment de la décantation (d’où lavage à l’eau d’une phase aqueuse, ou tentative d’extraction d’une phase organique avec son propre solvant)

·      Il faut savoir à tout  moment dans quelle phase se trouve le produit principal et dans quelle phase les réactifs restants et les sous-produits.

·      Certains ne savent pas sécher un mélange organique : il faut enlever un maximum de phase aqueuse par décantation d’abord.

·      Agitation insuffisante dans les extractions et les lavages, décantation ampoule bouchée.

·      Confusion entre décantation et extraction

 

·      Distillations mal conduites : tête trop grosse ou trop petite.

 

·      Branchement du fritté directement sur le tuyau à vide : NON !!

·      Fiole à vide non attachée

·      Lavage d’un solide mal fait il faut triturer dans le solvant refroidi, vide coupé. (Rque MV : triturer OK sur un fritté, mais jamais sur un filtre papier de Büchner)

·      Ne pas mettre la main sur le büchner ou le fritté (ça ne sert à rien et c’est dangereux), mais on peut l’appuyer en le tenant par le bord

 

·      certains ne savent pas recristalliser (quantité de solvant ? utilisation d’un montage à reflux si le solvant n’est pas de l’eau, refroidissement lent pour avoir les cristaux les plus beaux et purs possible)

·      Techniques de distillation, recristallisation, lavage d'une phase organique, chromatographie mal connues ou mal pratiquées. Comment savoir où est la phase aqueuse?

 

·      « monticule » de produit sur le banc Kofler, produit poussé avec le curseur

·      Problème si la température de fusion doit être déterminée au banc Kofler sans référence bibliographique : dans quelle zone étalonner ?

 

·      Certains savent réaliser les opérations mais ne savent pas expliquer la théorie (Hydrodistillation, recristallisation….)

 

·      Bain glacé avec trop peu de glace : il faut un vrai équilibre (avec une grande surface de contact) entre la glace et l’eau pour que la température soit maintenue à 0°C.

 

·      Confusion entre spectro UV-visible et infrarouge.

·      Principe de la RMN mal connu

·      Si un spectre RMN ou IR est fourni, il faut que les réponses concordent avec le spectre.

·      Utilisation insuffisante des constantes de couplage dans les analyses RMN

·      Incapacité à utiliser les spectres RMN dans la détermination du rendement.

 

·      Interprétation de la différence des vitesses de migration en CCM. Commentaires des CCM absents. Rappel insistant en 2008

·      Ne pas laver à l’eau le matériel de CCM  (pots, éprouvettes pour préparer l’éluant)

·      Jamais de spots avec un corps pur, toujours diluer avant de déposer.

·      Mines : utilisation du degré d’oxydation en chimie organique : pas conseillé.

 

 

 

 

Chimie des solutions 

·      il faut connaître les indicateurs colorés courants: hélianthine, rouge de méthyle, bleu de bromothymol, phénolphtaléine.

·      Il faut savoir à quel volume s’arrêter au cours d’un dosage (il y a souvent plusieurs sauts de pH, ne pas s’arrêter au premier, le minimum pour le dosage d’un acide est d’être arrivé en milieu basique)

·      Dans un dosage, sauf indication contraire, il faut faire au moins 2 essais (un rapide, un précis en « ralentissant » autour de l’équivalence repérée par le premier) éventuellement un autre si les deux premiers donnent des résultats non cohérents.

·      utilisation de "C1V1 = C2V2" de façon abusive.

·      mauvaise maîtrise des calculs pour préparer une solution diluée à partir d'une solution mère.

·      Calcul des masses molaires faux : bien compter tous les ions (et pas seulement celui qui va réagir) et les molécules d’eau d’hydratation.

·      l’oxydant conjugué du thiosulfate n’est pas connu.

·      Détermination d’une constante d’équilibre : préciser la température.

 

Électrochimie

 

·      connaissance approximative des électrodes, en particulier les électrodes de référence.

·      Le principe physique de la mesure du pH n’est pas connu

·      confusion entre le capuchon de l’électrode et le manchon protecteur. De quoi protège-t-on ?

·      rôle du pont salin ou de l’allonge pour l’électrode au calomel dans la construction des piles.

·      interprétation de la pente des courbes de conductimétrie (remplacement d’une espèce par une autre, plus ou moins mobile)

·      La cellule de pHmètre peut être remplacée par deux électrodes séparées. Elle est constituée de deux électrodes qu’il faut savoir montrer et décrire.

 

Cinétique

·      Linéarisations mal maîtrisées

·      La détermination d’une constante de vitesse : indiquer la température

 

Divers

 

·      certains ne connaissent pas la loi de Beer-Lambert,

·      interprétation de la couleur d'une substance colorée.

·      Peu de candidats rincent la cuve du spectrophotomètre avec la solution avant de la remplir pour la mesure.

·      Si on passe plusieurs solutions dans la même cuve, aller de la moins concentrée à la plus concentrée.

·      Les candidats ne savent pas utiliser la littérature chimique mise à leur disposition (Handbook, catalogues de produits) pour déterminer les caractéristiques physiques et traduire les phrases R et S

 

Et enfin

 

·      que faire si, au cours d’une recristallisation, on a mis trop de solvant et que le solide ne recristallise pas ?

·      que faire si après avoir séché et passé à l’évaporateur rotatif (ne pas dire rotavapor, c’est une marque), on constate qu’il reste de l’eau ?

·      repérage de l'équivalence par la méthode des tangentes : théoriquement valable seulement si la courbe est symétrique, mais, en l’absence de courbe dérivée sérieuse, on le fait quand-même.

·      Repérage « informatique » : il faudrait calculer la dérivée et la dérivée seconde, mais ça n’a de sens que si les points sont très nombreux, en acquisition automatique en fait.

·      Si on utilise la fonction lissage (là encore, valable seulement si on fait une acquisition quasi-continue, c'est-à-dire exceptionnellement) le graphique doit faire figurer aussi les points expérimentaux.

 


Liens vers les rapports

 

Mines-Ponts : http://concours-minesponts.telecom-paristech.fr/pages/upload/rapport/rapport.php

Cliquer : « chimie oral épreuve mixte »

 

Centrale : http://www.concours-centrale-supelec.fr/CentraleSupelec/2011/PC/rapCS2011PC.pdf

Page 2-42

 

CCP : pas de rapport 2011, le 2010 est ici :

http://ccp.scei-concours.fr/cpge/rapport/2010/pc/Rapport_TPChimie.pdf

 

X : https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/explorer/?dbid=DFVW002100000024000000000000000000000000

Cliquer PC, chimie,  travaux pratiques

 

ENS : http://www.ens.fr/IMG/file/concours/2011/PC/pc2011_oral_tp_chimie-ulc.pdf